Je ne croyais pas reparler du format HD-DVD. Plusieurs d’entre vous se souviendront peut-être que j’ai abordé le sujet l’année dernière (voir cet article). Ce format haute définition développé par Toshiba a en effet perdu sa bataille contre le Blu-Ray conçu par Sony. Même s’il existe des lecteurs combinant les deux formats HD (ceci dans le but de satisfaire les utilisateurs qui avaient fait confiance au HD-DVD), celui de Toshiba devrait complètement avoir disparu dans les deux ou trois prochaines années. Toujours dans le plus grand intérêt du cinéphile, Warner lance un programme d’échange de disques pour les possesseurs de films HD-DVD.

C’est la filiale Home Video de la société qui est l’instigatrice de cette initiative. Les cinéphiles qui possèdent des films sur HD-DVD pourront obtenir en échange les mêmes titres au format Blu-Ray. Pour ce faire, ils devront envoyer par la poste la pochette originale de leurs films.

Bien que ce programme d’échange soit une bonne idée, il n’est pas offert sans quelques contraintes. Warner limite le nombre d’échanges à 25 par foyer et chaque titre ne peut être échangé qu’une seule fois. De plus, le cinéphile devra débourser une somme de 4,95 dollars pour chaque HD-DVD échangé, sans compter les frais divers de port et de manutention. Néanmoins, c’est quand même moins que les 30 dollars et plus nécessaires pour l’achat d’un film Blu-ray dans les grands magasins.

Il y a maintenant une petite précision à apporter. Le programme d’échange n’est actuellement offert qu’aux États-Unis. On ne sait pas pour le moment si les filiales Warner des autres pays, dont la France, feront de même. Néanmoins, il ne serait pas étonnant que le reste du monde entier puisse profiter de cette offre et que d’autres majors de l’industrie imitent l’initiative de Warner.

Pour rappel, le studio américain avait décidé en janvier 2008 d’abandonner le format HD-DVD au profit du Blu-Ray. L’annonce avait été faite un mois avant celle de Toshiba qui décidait en février de se retirer officiellement de la course aux standards qui l’opposait à Sony et son Blu-Ray, rendu populaire notamment grâce à la console Playstation 3.