28 juillet 2018. En pleine canicule au Québec et au milieu de mes vacances estivales, ma conjointe a mis fin à notre relation qui aura duré 19 années. J’ai été dévasté. Les semaines (et les mois !) qui ont suivi ont été très difficiles. Une telle séparation n’est pas évidente. Il y a eu notamment de nombreux dossiers importants à régler. Aujourd’hui, je remercie certaines personnes et entreprises qui ont fait preuve d’humanisme à un moment où j’en avais grandement besoin. J’espère qu’avec cet article je pourrai enfin retrouver la passion de la rédaction et l’intérêt pour mon blogue dans cette nouvelle vie !
J’ai toujours été plutôt discret sur ma vie personnelle, tant avec mes collègues de travail que sur Internet. Mais cette séparation a été très difficile à vivre. Il m’aura fallu près de 4 mois pour commencer à ressentir à nouveau un certain bien-être (c’est donc tout récent).
D’ailleurs, suite à la séparation, j’ai voulu prendre du recul par rapport à la situation et m’éloigner des réseaux sociaux afin de la vivre en toute conscience et de façon éclairée. C’est ce qui explique mon absence de deux mois sur Facebook et Twitter où je suis habituellement très actif, de même que sur mon blogue où il n’y aura pas eu de publication depuis la rupture jusqu’à ce billet que vous lisez (on parle ici de plus de quatre mois et demi de silence).
En septembre, j’ai senti le besoin d’exprimer sur Facebook ce que je vivais et d’expliquer la raison de mon absence soudaine et inexpliquée. À ce propos, je remercie les nombreuses personnes qui m’ont envoyé de beaux mots d’encouragement et m’ont témoigné leur expérience après avoir traversé une épreuve similaire. Cela m’a grandement aidé et m’a permis de me faire quelques nouveaux amis « virtuels » avec qui je discute toujours occasionnellement.
Mais ce ne sont pas les seules personnes à avoir démontré de l’empathie et de l’humanisme à mon égard durant cette épreuve. Outre quelques membres de ma famille et certains amis sincères, des employés de certaines entreprises m’ont particulièrement touché par leur façon de me parler et de m’aider lorsque j’ai dû les contacter.
Car il faut être honnête, se séparer après une relation aussi longue apporte son lot de casse-têtes et de dossiers importants à régler. Alors que l’on est dans un état d’esprit inhabituel où l’on se sent vulnérable et fragile, on doit ajouter à cela l’angoisse et le stress de devoir contacter, entre autres, de nombreuses entreprises comme les assureurs, les fournisseurs de services et les institutions financières afin d’apporter des changements majeurs dans sa vie. Bien que je n’ai pas d’enfant, certaines particularités de ma vie de couple avec mon ex-conjointe ont tout de même complexifié la séparation.
Je pense notamment au fait que j’étais copropriétaire de la maison que nous avions achetée avec ses parents il y a dix ans, mais aussi que nous étions ensemble sur certains comptes importants. Parmi ceux-ci, il y avait ses assurances médicaments au travail où j’étais bénéficiaire (vous n’imaginez pas le coût de mon médicament pour le traitement de la maladie de Crohn !), de même qu’un compte chez Telus sur lequel étaient rassemblés nos deux forfaits de téléphonie mobile.
Telus m’a démontré pourquoi je leur fais confiance depuis plus de 10 ans…
C’est justement une expérience vécue avec l’opérateur téléphonique après ma séparation qui m’a inspiré l’idée de cet article, dont la rédaction a commencé à la fin du mois de septembre et s’est éternisée en raison d’une perte d’intérêt envers mon blogue et l’écriture. Il m’est arrivé à quelques reprises de contacter Telus par son compte Twitter et, plus rarement, par Facebook. J’ai toujours reçu un excellent service par ses réseaux sociaux, autant que par son soutien téléphonique.
Mais en pleine tourmente en ce début du mois d’août, le « business » chez Telus a fait place à l’humanisme (je ne peux pas en dire autant de Vidéotron !). J’ai contacté l’opérateur par Facebook après avoir retracé une ancienne discussion archivée dans Messenger où j’étais entré en communication avec un dénommé Frédéric (Sivigny de son nom de famille). J’ai expliqué ma situation et demandé ce qu’il était possible de faire avec mon compte Telus et les deux forfaits mobiles qu’il comprenait.
Frédéric s’est montré particulièrement empathique à ma situation, voire rassurant. Avant de se lancer dans des opérations de modification de forfaits, il a pris le temps d’échanger avec moi sur ma situation. À un moment où je me sentais très seul et complètement démoralisé, notre échange m’a marqué.
Suite à la discussion, Frédéric aura tout fait pour que je puisse conserver un forfait aussi avantageux qu’avant (je suis avec Telus depuis très longtemps, je tenais à conserver certains privilèges de fidélité), tout en facilitant la transition pour le forfait de mon ex-conjointe.
Sans réellement se connaître, Frédéric a pris l’initiative personnelle d’entamer quelques discussions à l’occasion avec moi qui n’ont plus rien à voir avec les affaires. Telus a là un employé d’exception qui, soit dit en passant, travaille dans le domaine de la téléphonie mobile depuis près d’une vingtaine d’années (dont 11 années avec Telus).
Manuvie, la seule entreprise à me faire un retour d’appel pour un suivi
Lorsque j’ai eu à contacter les différentes entreprises et professionnels pour régler les divers dossiers suite à ma séparation, j’ai trouvé regrettable que la plupart d’entre elles ne fassent aucun suivi auprès de leur clientèle. Dans la majorité des cas, j’ai dû chaque fois rappeler moi-même l’entreprise ou le professionnel, et ce plusieurs fois, pour savoir où en était rendu le traitement de mon dossier plutôt important. Or, il y a eu une exception.
J’ai mentionné plus haut que j’étais bénéficiaire de l’assurance collective (médicaments) au travail de mon ex-conjointe. La compagnie en question est Manuvie. Afin d’ouvrir un dossier chez une autre compagnie d’assurances, il m’a fallu contacter Manuvie pour obtenir un document prouvant que j’avais payé entièrement ma cotisation annuelle avec eux (état de contribution).
Une certaine dame du nom de Marie-Josée chez Manuvie a suscité un effet de surprise chez-moi alors qu’elle m’a rappelé un vendredi matin (je lui avais parlé pour la première fois le mercredi de la même semaine) afin de m’informer où en était rendue ma demande. Lorsque je lui ai mentionné en toute honnêteté qu’elle avait été la seule personne jusqu’à maintenant à me faire un retour d’appel sans que j’aie à rappeler pour un suivi, elle a été étonnée à son tour que les entreprises soient si peu attentionnées avec leur clientèle, surtout dans ma situation.
Merci à cette dame au ton très amical qui m’a laissé une forte impression à son sujet et envers Manuvie.
Janssen et son programme d’aide financière BioAdvance : une coordonnatrice dévouée
En 2008, j’ai eu le diagnostic de la maladie de Crohn. J’ai essayé quelques médicaments qui ont été peu efficaces ou qui l’ont été un certain temps seulement. Une année après mon diagnostic, ma gastro-entérologue m’a fait commencer un traitement au « Remicade ». Il s’agit d’un médicament injecté par perfusion qui a comme objectif de « supprimer » le système immunitaire (Crohn est une maladie auto-immune). Le médicament s’est avéré assez efficace, mais il a un coût astronomique.
L’assurance médicaments paie une grande partie du Remicade. Mais puisqu’il est très dispendieux (un seul traitement coûte plus de 5 000 $ !), il existe un programme d’aide aux ressources financières afin que le patient n’ait pas à assumer le coût de toute la partie non couverte par l’assurance. Il s’agit du programme BioAdvance de Janssen.
La coordonnatrice chez Jenssen, Nadia Claveau, a fait tout en son possible pour faciliter la transition entre l’ancienne et la nouvelle compagnie d’assurance qui couvre mon médicament à un pourcentage moindre.
Je dois dire que Nadia a été infirmière à l’excellente clinique privée Opti-Soins au Saguenay (je la recommande fortement !) où je reçois mon traitement depuis la première fois. Je ne saurai donc jamais si c’est le lien établi entre nous durant ces années qui a avantagé l’aide qu’elle m’a apportée ces dernières semaines. Quoi qu’il en soit, elle a toute ma reconnaissance.
General Electric : un service à la clientèle sans reproche !
Puisque mon blogue est d’abord et avant tout axé sur le thème de la technologie, je vais terminer cet article en parlant du service à la clientèle d’un fabricant d’appareils électroménagers. Suite à la séparation, j’ai dû me trouver un appartement que j’ai dû meubler presque entièrement. Cet ameublement comprend les appareils électroménagers.
Je ne suis pas un homme qui aime particulièrement le magasinage (comme bien des hommes me direz-vous !). Je peux même dire que je déteste ça. Durant ce grand changement dans ma vie, j’ai dû magasiner comme jamais je ne l’avais fait auparavant (du moins en étant seul).
À la fin du mois d’août, j’ai eu la chance de bénéficier de belles promotions chez Surplus RD à Chicoutimi (pour mes lecteurs européens, il s’agit de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec que je vous invite à visiter). J’ai reçu un très bon service dans ce magasin où j’ai acheté, entre autres, 4 électroménagers General Electric.
Au moment d’ouvrir les boîtes à mon appartement, j’ai constaté un bris esthétique majeur et très apparent sur le côté du réfrigérateur. Le marchand m’avait fourni une procédure à suivre dans un tel cas. J’ai appelé le service à la clientèle de General Electric où une dame très gentille m’a demandé quelques informations et m’a indiqué les étapes suivantes pour faire réparer ou remplacer l’appareil. Un technicien devait passer notamment pour évaluer le bris.
Mon réfrigérateur a été remplacé moins de deux semaines plus tard par le marchand, et ce sans frais (livraison incluse). Le service à la clientèle de General Electric n’a pas hésité à prendre en charge la situation qui aurait pu être beaucoup plus compliquée (j’ai le nom de quelques fabricants en tête qui n’ont pas cette compréhension !).
Le début d’une nouvelle vie…
Nous sommes déjà au mois de décembre. Noël arrive bientôt. Je ne peux pas nier que j’ai une certaine appréhension à voir venir cette fête qui va me rappeler des souvenirs qui vont peut-être, voire sûrement, me faire mal psychologiquement.
Mais j’ai commencé à reprendre goût à la vie. Je discute ici et là avec des personnes qui m’ont appuyé depuis le jour de ce grand bouleversement dans ma vie. J’ai renoué avec certaines d’entre elles que j’avais perdues de vue. Mes collègues de travail chez Intercar, dont mes patrons, se sont montrés également particulièrement empathiques et compréhensifs à ma situation. Je trouve chez cette entreprise multigénérationnelle une deuxième famille qui m’a permis de passer à travers ces moments difficiles.
Puis il y a Internet. Je ne suis toujours pas aussi présent qu’avant sur les médias sociaux. Mon intérêt envers eux a quelque peu changé, comme ma perception de ce qu’ils nous apportent en modifiant nos comportements dans la vie de tous les jours (pas toujours de la bonne façon). Mais les quelques interactions intelligentes et sincères que j’ai avec des personnes qui me suivent assidûment depuis longtemps me font du bien.
Si vous avez lu ce texte jusqu’à la fin, sachez que je vous remercie, cher lecteur, chère lectrice, pour votre soutien. Grâce aux commentaires particulièrement nombreux sur mes articles depuis quelques semaines, l’intérêt pour mon blogue revient lentement.
Au cours des derniers mois, j’ai changé. Ma façon de rédiger en sera peut-être impactée (positivement je l’espère). Une chose reste certaine, je continuerai à le faire pour vous par simple plaisir d’éduquer, de transmettre mes connaissances et d’aider mon prochain comme on m’a aidé dans la plus grande étape de ma vie.
À bientôt…