Simple Plan est un groupe musical de style Punk-Pop, fondé en 1998 et reconnu aujourd’hui d’un continent à l’autre. La formation a vendu jusqu’à ce jour plus de 7 millions de disques. Début 2008, elle présente un troisième album studio dont le titre reprend fièrement le nom du groupe. Plusieurs seraient portés à croire que Simple Plan n’a pour adeptes qu’une majorité de jeunes assoiffés de musique qui décoiffe. Et pourtant, j’avoue être depuis longtemps un fervent admirateur de ces Québécois qui, au même titre que Céline Dion, nous représentent d’une remarquable façon sur la scène musicale internationale. Avec ce troisième CD qui apporte un nouveau son au groupe, nul doute que Simple Plan fera son apparition dans les baladeurs d’une nouvelle génération de fans.

Avant toute chose, je dois préciser que je suis un mélomane qui apprécie un grand nombre de styles musicaux. J’aime aussi bien le Country que le Hard Rock qui a accompagné certaines nuits d’insomnie de mon adolescence (musique diffusée dans les écouteurs de mon baladeur, je vous rassure!). Durant cette même période, j’ai découvert le Punk-Rock avec l’excellent groupe « Green Day ». J’étais donc prédisposé à accueillir la musique de Simple Plan, que j’ai connu grâce à la pièce « I’m Just A Kid » présente dans la bande originale du film « Le nouveau », une comédie sortie au cinéma en 2002.

Simple Plan a travaillé plus d’un an à la création de son album éponyme. Devant le succès remporté par ses deux premiers albums, soit « No Pads, No Helmets… Just Balls » et « Still Not Getting Any… », il se devait d’offrir à son public des pièces aussi accrocheuses que les hits qui l’ont hissé au palmarès des ventes de disques. Contrairement à plusieurs groupes dont les sorties successives d’albums n’ont souvent d’intérêt que la vague promotionnelle qui en découle, Simple Plan a su apporter une nouvelle dimension à sa musique.

Dès les premières minutes d’écoute, on reconnaît le son du groupe. Mais il est clair qu’il a évolué de belle façon. Conservant une certaine sonorité Punk, notamment perceptible par les effets rythmiques de la batterie qui caractérisent ce style musical (la cymbale est toujours aussi présente), il emprunte subtilement la saveur mélodique d’autres genres musicaux. Tantôt on reconnaîtra une certaine tendance Pop-Rock rappelant le son du groupe Oasis, tantôt on percevra un certain retour aux années 80 où le Rock mélodique à la Bon Jovi était plus populaire que jamais. Je fais allusion ici à la ballade « I Can Wait Forever », que j’ai particulièrement aimée et qui, selon moi, pourrait être l’une des pièces les plus demandées en 2008 sur les ondes des stations radiophoniques.

Tel que mentionné sur la pochette interne du CD, son insertion dans le lecteur de l’ordinateur permet d’accéder à du contenu exclusif tel que des vidéos, des photos et des accès virtuels en coulisse de leurs spectacles. Au moment d’écrire ces lignes, j’ai pu seulement télécharger après l’inscription des fonds d’écran et des icônes, en plus de visionner une vidéo qui présente diverses séquences tournées, notamment, en studio. Bien que ce contenu Web m’ait laissé sur mon appétit, l’écoute du CD, elle, a tout simplement rassasié pour un moment mes oreilles qui, depuis, en redemandent encore et encore.