Ceux qui me connaissent savent que je suis un grand amoureux des primates, plus particulièrement du chimpanzé. Plusieurs espèces de singes sont malheureusement en voie de disparition. Le gorille des plaines de l’Ouest en fait partie, notamment en raison du braconnage et de la destruction de son habitat. Heureusement pour moi et ceux qui aiment les primates, des scientifiques ont fait une découverte étonnante récemment qui permettra peut-être de retarder (ou interrompre) l’extinction de ce grand singe africain.
Les dernières données officielles que possèdent les scientifiques sur le nombre possible de gorilles vivant toujours en Afrique remontent aux années 80. On en dénombrait alors que 100 000. Une vingtaine d’années plus tard, on ne connaît pas exactement le nombre d’individus ayant survécu au braconnage et au virus Ébola qui a décimé une partie de l’espèce.
Le gorille est divisé en quelques sous-espèces qui colonisent principalement l’est et l’ouest de l’Afrique centrale. C’est dans cette dernière région du continent que vit la sous-espèce la plus abondante que l’on nomme Gorilla gorilla gorilla (ou le gorille des plaines de l’Ouest). Selon l’encyclopédie Wikipédia, on estime cette population de gorilles entre 40 000 et 80 000 individus.
Les scientifiques s’inquiétaient depuis les dernières années du nombre décroissant de cette sous-espèce peuplant l’Afrique. Des membres de la Wildlife Conservation Society, une organisation scientifique américaine, ont fait une étonnante découverte. Ils ont localisé plus de 125 000 gorilles cachés dans une épaisse forêt de la République du Congo.
Aujourd’hui, grâce à cette heureuse découverte, la population de gorilles a plus que doublé. J’espère seulement qu’on leur permettra de survivre assez longtemps pour éviter leur éventuelle disparition. Enfin, assez longtemps pour que je puisse un jour partir en excursion les visiter…