Depuis quelques années, dans plusieurs domaines professionnels, le Québec se démarque au niveau international. Dans celui de la technologie, le multimédia et le divertissement ont propulsé le Québec aux premiers rangs de l’industrie. De nombreux effets spéciaux des productions d’Hollywood sont créés dans notre province. Notre réputation dans le domaine des jeux vidéo n’est également plus à faire. Des entreprises comme Ubisoft et sa division de Montréal en sont pour quelque chose. D’ailleurs, une récente étude classe le Québec parmi les meilleurs développeurs de jeux vidéo au monde. Une industrie qui a le vent dans les voiles et qui manque déjà de main-d’œuvre. Avis aux jeunes joueurs…

L’industrie du jeu vidéo est l’une des plus rentables dans le monde. Le Québec est reconnu aujourd’hui pour sa grande expertise dans le domaine. En raison de ce critère et du nombre d’emplois qui lui est relié, la province s’est vu octroyer une place importante dans l’industrie du jeu vidéo grâce à une étude menée par Secor-Taktik pour le compte d’Alliance numérique. C’est dans le cadre du Sommet international du jeu de Montréal qu’elle a été dévoilée.

Ainsi, le Québec occupe le 6e rang mondial avec ses quelque 6 000 employés, dont 4 400 développeurs. Il est talonné sans aucune surprise par le Japon (20 000), la Californie (11 500), la Corée du Sud (9000), le Royaume-Uni (8300) et l’État de Washington (5500). Bien sûr, leur position au classement est assurée par un nombre d’habitants supérieur au Québec. Si l’on prend en compte le nombre de développeurs par millier d’habitants, notre belle province se classe au 3e rang.

L’industrie des jeux vidéo est en pleine expansion dans le monde, et plus particulièrement au Québec. Tellement que l’on craint une pénurie de main-d’œuvre qualifiée pour les prochaines années. À ce problème, le directeur général d’Alliance numérique, Pierre Proulx, propose certaines mesures qu’il faudra prendre pour continuer à alimenter cette industrie florissante : « … il faudra faire connaître cette industrie et stimuler l’intérêt des jeunes d’y faire carrière, créer de nouveaux leviers financiers et offrir des services-conseils et un encadrement aux jeunes entreprises québécoises ».

Alors, voici une petite consolation pour les parents qui voient leurs enfants et adolescents jouer des heures avec leurs jeux vidéo favoris. Dans quelques années, il se pourrait que votre progéniture fasse partie d’un nouvel univers qu’elle aura créé pour ses propres enfants. Ces petits génies de notre futur sauront bientôt qu’il existe des formations et des emplois rêvés qui leur permettront de gagner convenablement leur vie, et ce, tout en s’amusant. C’est fou ce que les temps changent!