Le 21 avril dernier, je suis passé à côté d’un fait historique. En effet, la console portative Game Boy de Nintendo fêtait ses 20 ans. Elle a rapidement conquis le monde entier et a été vendue à quelques centaines de millions d’unités. La Game Boy a évolué depuis sa toute première version monochrome et Nintendo peut se vanter d’avoir été la première à offrir une console portative aux cartouches interchangeables.
Elle fut lancée le 21 avril 1989 au Japon, dans un marché déjà conquis par la console Nintendo de salon (appelée Famicom dans ce pays). Cette dernière fut offerte aux Japonais en 1983, alors qu’il aura fallu attendre 1985 pour se l’offrir en Amérique du Nord et en 1986 en Europe sous le nom de Nintendo Entertainment System (NES).
À l’époque, la Game Boy avait plusieurs concurrentes, mais aucune autre console portative n’a pu survivre malgré leur écran couleur (celui de la Game Boy était monochrome, sur des tons de jaune et vert). Accompagnée d’un jeu de base nommé Tetris, la console Game Boy s’est vue déclinée en trois principales versions, soit la « pocket », la « lite » et la « color ». Cette grande famille de Game Boy s’est vendue à plus de 118 millions d’exemplaires.
La génération suivante fut nommée « Game Boy Advance » (aussi appelée GBA). Sortie en 2001, elle était l’équivalent portatif de la console de salon « Super Nintendo ». On pouvait y jouer à Super Mario Bros 2, mais aussi à de nouveaux jeux comme Mario Kart et Maximum Velocity.
La Game Boy Advance fut proposée en deux versions améliorées en 2003 et en 2005 sous le nom de « Game Boy Advance SP ». Elle a introduit comme changement la possibilité de replier la console (la partie du haut affichait l’écran et celle du bas les commandes). Celle-ci a été la dernière de la grande famille Game Boy à être développée.
Toujours en avance sur son temps, Nintendo a conçu une nouvelle console portative en 2004 qui n’est pas considérée comme une Game Boy, mais bien une nouvelle gamme complémentaire à cette dernière et à la console de salon. Il s’agit de la toute première console portative munie de deux écrans rétroéclairés, dont l’une est tactile. La Nintendo DS apportait de nombreuses nouvelles fonctionnalités, dont une connectivité Wi-Fi. Cette console accepte toujours les cartouches de la Game Boy Advance.
Enfin, le dernier bijou portatif de Nintendo a été lancé en novembre dernier, mais n’est arrivé aux États-Unis que la semaine dernière. La DSi a fait un malheur en sol américain où plus de 400 000 unités ont été vendues depuis sa sortie. Cette nouvelle version évoluée de la Nintendo DS est équipée de deux caméras et d’un lecteur de cartes SD. Elle permet également de télécharger des jeux et des applications sur le service DsiWare.
Que ce soit pour le divertissement de poche ou de salon, Nintendo a depuis longtemps fait sa marque comme conceptrice de jeux vidéo et de consoles. L’histoire de cette compagnie innovatrice n’est pas près de se terminer.
2 commentaires
Sur « De la Game Boy à la DSi, 20 ans d’évolution innovatrice »
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la dernière game boy est la gameboy micro
Bonjour, je vous remercie pour la précision. Il semble en effet que j’aie fait une petite erreur car la Game Boy Advance a été déclinée en trois versions, dont la dernière fut effectivement la Game Boy micro. Celle-ci a toutefois été considérée en fait comme un semi-échec.
Je préciserai que cette dernière console est sortie à l’automne de 2005 et que, contrairement à la Game Boy Advance d’origine, elle ne supportait plus les cartouches de jeu de la Game Boy et Game Boy Color. C’est peut-être la raison pour laquelle elle a connu moins de succès que les précédentes versions.