Déjà offerte sur le marché américain depuis plus d’un mois, la tablette tactile d’Apple a été lancée officiellement et simultanément dans de nombreux pays à travers le monde, dont le Canada. Tôt ce vendredi matin, ils étaient près de 200 acheteurs à faire la file devant l’Apple Store de la rue Sainte-Catherine à Montréal pour se procurer le dernier bijou de la firme à la pomme.
La sortie d’un produit Apple a toujours fait jaser et couler beaucoup d’encre. Mais je crois que l’iPad a battu tous les records. Que ce soit sur les blogues ou les réseaux sociaux comme Twitter, des milliers de personnes en ont discuté depuis les derniers mois, allant de suppositions à des critiques souvent contestées.
L’iPad est ni plus ni moins qu’un gros iPod touch (iPhone sans fonction de téléphonie). Cette opinion, elle a été reprise de nombreuses fois (dont par moi-même dans un précédent article). Beaucoup pensent plutôt qu’il s’agit encore une fois d’un appareil révolutionnaire.
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un produit Apple : facilité d’utilisation, fiabilité et esthétique sont au rendez-vous. Mais attention, la concurrence n’est pas très loin. De nombreux fabricants ont déjà annoncé leur tablette tactile pour les mois à venir, dont le Québécois ExoPC (www.exopc.com/fr/exopc-slate.php) qui lancera son appareil sur le marché en septembre prochain.
Plus d’un million d’unités ont été vendues depuis la sortie de l’iPad aux États-Unis le 3 avril dernier. J’ai déjà hâte de connaître les chiffres pour le premier week-end de l’appareil en sol étranger.
Le gadget est en vente, bien sûr, dans les Apple Store (dont Montréal), mais aussi dans les magasins Future Shop et Best Buy (enfin s’il en reste!). Il est aussi possible de le commander sur le site Internet d’Apple.
Trois modèles sont offerts, en deux versions différentes. La première permet d’utiliser Internet uniquement en se connectant aux réseaux sans fil (Wi-Fi), tandis que la seconde supporte également le réseau cellulaire 3G (le même que l’iPhone). Pour cette dernière, vous devez vous procurer un forfait Internet chez un fournisseur comme Rogers (tarif mensuel variant de 15 à 25 $). L’avantage de ces modèles est que vous pouvez profiter d’Internet (courriels, Twitter, Facebook, etc.) n’importe où même s’il n’y a pas de réseau Wi-Fi à portée de vous.
La première gamme comporte trois modèles d’une capacité différente, soit de 16 Go, 32 Go et 64 Go. Ils sont vendus à 549 $, 649 $ et 749 $ respectivement. Les versions 3G de ces appareils aux mêmes capacités sont offertes quant à elles au prix de 679 $, 779 $ et 879 $.
Succomberez-vous à la tentation même si vous possédez déjà un ordinateur de bureau, un portable ou même un téléphone intelligent (iPhone)?